#Fier de nos métiers : Préparateur(rice) en pharmacie

Que prépare une préparatrice en pharmacie dans un hôpital ? La réponse dans cet épisode avec Léa… C’est son métier qu’elle vous fait découvrir au sein d’une équipe d’une vingtaine de professionnels à l’Hôpital Privé du Confluent.

💊 Cette pharmacie XXL approvisionne en traitements divers les 50 spécialités, 200 praticiens, 520 lits et places du site.

Le matin, Léa part dans les unités de soins explorer les fameuses armoires à pharmacie. Elle scanne pour faire l’inventaire des dotations, car tout est tracé par informatique. “On scanne ce qu’il manque dans les rayons et on enregistre tous les besoins, service par service, m’explique-t-elle très organisée. Là, c’est simple : il y a un système de vide/plein… comme ça on évite d’utiliser le plus récent en premier.” 🛒 Puis direction les rayonnages de la pharmacie centrale pour faire du “picking”. Comme pour les courses, Léa remplir son charriot avec sa liste. “Les caisses partent ensuite pour être livrées dans les services. Ce sont nous, les préparateurs qui rangent dans les armoires. En revanche, ce sont les infirmières qui préparent les piluliers et qui délivrent aux patients…” Toutes les ordonnances sont réceptionnées en live et pas le droit à l’erreur ! Tout est contrôlé en permanence et en équipe, avec les pharmaciens diplômés. “Dès qu’un médicament nécessitant une validation est prescrit, le pharmacien vérifie systématiquement. Mais au-delà de ces vérifications systématiques, ça arrive que l’on décèle nous-mêmes des anomalies : du fait de notre formation, on a une véritable connaissance et expérience des médicaments !”, confie Léa, très organisée, concentrée et minutieuse.

❣️ Léa a suivi des études spécialisées directement en apprentissage à l’Hôpital Privé du Confluent. “J’ai passé un bac technique et après, un brevet professionnel en alternance ici. Maintenant la formation de préparateur est faite au sein de la fac de pharmacie avec un parcours de 2 voire 3 ans si on souhaite valider une licence et se spécialiser, souligne Léa. Ici, on peut entrer en préparateur sur les secteurs classiques dès deux ans après le bac et ensuite on accompagne la formation des nouveaux arrivants. Le parcours d’acquisition des compétences est très bien formalisé. On se familiarise secteur par secteur, jusqu’à un jour tout maitriser : il y a 11 secteurs différents, donc les possibilités d’évolution sont très intéressantes.”

🕰️ Son rythme de travail ? Léa bosse 35 h par semaine du lundi au vendredi, jamais la nuit ni le week-end ! Ses horaires sont « classiques » de 8h à 18h.

🔎 Pas de regret par rapport à une officine de ville ? Aucun pour Léa ! Elle côtoie aussi les patients. Ça se passe au guichet de rétrocession… “On a le droit de distribuer à des patients non hospitalisés, des médicaments rétrocédables, c’est-à-dire des médicaments qui ne sont pas disponibles en pharmacie de ville mais seulement dans les pharmacies des hôpitaux, détaille Léa, habituée à délivrer ces traitements contre le cancer notamment. Donc c’est vraiment à la rétrocession que l’on a un lien direct avec le patient, on va l’accompagner, le conseiller sur la manière de prendre le médicament, ou sur les effets indésirables éventuels.”

👩🏻‍🔬🧪 Dans l’autre unité voisine, l’Unité de Reconstitution des Cytotoxiques (UCR), les préparateurs formés peuvent préparer en conditions stériles les chimiothérapies. L’Hôpital Privé du Confluent est en effet un pôle important de recherche clinique. “En cancérologie/hématologie, près de 176 essais sont en cours, ce qui est rare pour un établissement privé. Donc on est fiers de dire qu’on participe à notre échelle à la recherche de nouvelles perspectives thérapeutiques.” Léa et son équipe ont donc un job utile, qui a du sens.

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